Le blocage du site minier de Népoui, entamé lundi 30 juin en réaction au changement de prestataire pour le gardiennage, se poursuit. La SLN alerte dans un nouveau communiqué publié mardi : « Si ce blocage devait se prolonger, il pourrait conduire à l’activation d’une clause de cas de force majeure, entraînant dans un premier temps la suspension des contrats de sous-traitance ». L’entreprise met en garde contre « des conséquences économiques immédiates et potentiellement dramatiques pour l’ensemble du bassin d’emploi local ». À Népoui, la SLN emploie directement « près de 300 personnes », auxquelles s’ajoutent « environ 150 sous-traitants ». Le site représente « près de 50 % des emplois de la zone géographique ». Alors que la SLN est déjà pénalisée par « l’inaccessibilité du site de Thio » et « l’absence d’évacuation du minerai de Kouaoua depuis l’incendie de la serpentine en mai 24 », la SLN affirme que l’arrêt de Népoui « compromet l’approvisionnement de l’usine de Doniambo et menace la continuité de toute la chaîne industrielle ».
Béryl Ziegler