Dans un communiqué publié mardi soir, Loyalistes et Rassemblement, ont assuré qu’ils avanceront « unis » lors du sommet sur la Nouvelle-Calédonie, afin de réaffirmer « avec clarté leur attachement à une Nouvelle-Calédonie française ».
Le sommet sur la Nouvelle-Calédonie, sous les ordres d’Emmanuel Macron, a débuté hier à Paris. Le chef de l’Etat devait notamment prendre la parole vers 15 heures (minuit en Calédonie), avant le début des discussions officielles sur l’avenir institutionnel dans la soirée. Un moment forcément attendu qui pourrait donner le ton pour les jours à venir alors que le programme demeure considérablement flou, au moins aux yeux du grand public. Seule certitude, toutes les délégations politiques seront présentes autour de la table. Et, comme il fallait s’en douter, puisque cela a été le cas les mois précédents lors des différentes venues de Manuel Valls, Loyalistes et Rassemblement iront « unis » à ce sommet, avec « l’espoir de sortir enfin de l’incertitude politique qui paralyse notre territoire depuis 2021 ».
« Une société calédonienne ouverte et multiculturelle »
« Les Loyalistes et le Rassemblement réaffirmeront avec clarté leur attachement à une Nouvelle-Calédonie française (…) Nous porterons la vision d’une société calédonienne ouverte et multiculturelle, farouchement opposée à la montée du communautarisme et au repli identitaire », écrivent-ils dans un communiqué, publié mardi. Et, comme ils l’ont fait au conclave de Deva, ils plaideront pour un « transfert de compétences supplémentaires aux provinces, particulièrement celles leur permettant, comme la compétence fiscale ou le droit du travail, de développer un modèle de société adapté à leurs réalités ». Et, tout en saluant l’organisation « d’ateliers thématiques consacrés aux enjeux économiques », ils appellent également à mettre en place « une stratégie industrielle et commerciale claire et partagée, notamment dans le domaine du nickel, pour reconstruire durablement le tissu productif calédonien ».
C.G.