Après l’échec du conclave de Déva, sous l’égide du ministre des Outre-mer Manuel Valls, le sommet sur l’avenir institutionnel s’ouvre ce soir à Paris, cette fois sous la tutelle directe de l’Élysée.
Un sommet, ou plutôt des sommets : le président de la République a en effet choisi un format très élargi pour cette rencontre à Paris, avec les délégations politiques, mais aussi des représentants du monde économique et social. Car depuis les explosions de violence du 13 mai 2024, les maux dont souffre la Nouvelle-Calédonie sont multiples et transversaux : une économie à terre, avec une perte de PIB estimée à 15 % l’année dernière ; une insécurité qui s’enkyste, avec à la fois une hausse du nombre des violences urbaines et des cambriolages ; et un fossé qui sépare aujourd’hui des communautés que l’on souhaitait hier voir se rassembler. Il fallait donc, pour l’Élysée, tenter de trouver une solution qui implique l’ensemble des acteurs calédoniens. Une tâche ardue, notamment sur la question politique, après que Manuel Valls ait enfermé le débat avec sa proposition de « souveraineté avec la France ».
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Isabelle Peltier