Plongez dans l’épopée méconnue mais passionnante du cinéma calédonien à travers le regard de la réalisatrice Maï Le Flochmoën. Avec tendresse et précision, elle nous invite à redécouvrir les salles, les histoires et les figures qui ont marqué des générations de spectateurs du territoire. Le cinématographe calédonien, une ode à la mémoire, à la transmission, et à l’amour du 7e art.
Comment est née l’idée de raconter l’histoire du cinéma en Nouvelle-Calédonie ?
Maï Le Flochmoën : L’idée m’est venue de ma mère, qui m’a fait remarquer qu’aucun film n’avait encore exploré ce sujet fascinant. Après des recherches, j’ai vu qu’il fallait combler ce vide. J’ai alors proposé à Aurélia Dumté Goossens, une amie de lycée, de m’accompagner. Ensemble, nous avons plongé dans les archives et rencontré des familles calédoniennes pour faire émerger cette histoire oubliée.
Qu’est-ce qui vous a particulièrement émue ou intriguée dans cette première projection de 1897 à Nouméa ?
M.L.F : Ce qui m’a frappée, c’est que la première bobine est arrivée à Nouméa à peine un an après sa sortie en Métropole… On n’était pas du tout en retard ! Cela montre combien la Calédonie était déjà connectée au monde.
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