Le FLNKS, qui organisait hier une conférence de presse au siège de l’Avenir, ne veut pas d’un « compromis politique ». Il réclame un accord « gagnant-gagnant », le dernier avant l’indépendance.
Le Front de libération kanak et socialiste (FLNKS) tenait, hier après-midi, une conférence de presse pour dresser le bilan des dernières discussions tenues avec Manuel Valls, qui a achevé son deuxième voyage sur le sol calédonien il y a une semaine. Il a été question notamment du texte d’un pré-accord remis en toute discrétion aux participants par le ministre des Outre-mer. Un document qui, selon le FLNKS, « ne traduit qu’un lien d’appartenance encore plus fort à la France et nous entraîne dans une période d’incertitude sans délai précis concernant le transfert des compétences régaliennes, ni même de garantie pour exercer notre droit à l’autodétermination. » Le ton est donné. « Le projet d’accord transmis par le ministre d’État, poursuit le Front, relève de sa propre responsabilité politique, dans la mesure où le prisme par lequel ce document est établi reste principalement sur le droit interne français. »
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Nicolas Vignoles