Huit mois après l’intrusion sur le site de Vavouto au cours de laquelle sept véhicules avaient été volés et brûlés, six jeunes gens ont comparu devant le tribunal correctionnel de Nouméa. Certains ont agi par « vengeance », d’autres par « amusement ».
Ils avaient agi quelques jours seulement après l’annonce de Glencore de se désengager de l’usine de Koniambo Nickel (KNS). Dans la soirée du 29 février dernier, un groupe d’individus armés et cagoulés avait pénétré sur le site de Vavouto pour y dérober sept véhicules appartenant à la société et à une entreprise sous-traitante (dont trois ont été brûlés sur place) ainsi que de l’outillage. Des actes qualifiés de « détestables », par la présidente du tribunal correctionnel de Nouméa, devant laquelle six jeunes gens ont comparu. À l’époque, la direction de KNS avait « fermement » condamné cette intrusion et ces dégradations, exprimant sa « profonde consternation ».
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche