Journée des peuples autochtones : petite mobilisation

Décrétée en 1994 par l’ONU et fixée au 9 août, la Journée internationale des peuples autochtones était organisée hier. À Nouméa, elle n’a pas fait recette.

Cette journée était coorganisée par le collectif Inaat Ne Kanaky, le comité 150 ans, la Marche mondiale Femmes Kanaky Nouvelle-Calédonie-Océanie, le Conseil national pour les droits du peuple autochtone de Kanaky-Nouvelle-Calédonie et le Mouvement des Océaniens indépendantistes (MOI). Initialement prévue au Mwa Kââ, c’est finalement dans un nakamal de la rue de Papeete, à Ducos, que la réunion s’est tenue. Cette journée, qui s’est déroulée de 8 heures à 17 heures, était ouverte à tout le monde, à toutes les communautés, aux personnes de la société civile, aux politiques ou encore aux religieux. Répartis en différents ateliers, les participants espéraient dresser le bilan et les perspectives du peuple kanak, de réfléchir à la force des femmes dans la lutte de libération de Kanaky, mais aussi et surtout de travailler à la « déclaration d’indépendance des coutumiers », le projet du Conseil national des chefs pour le 24 septembre. Mais cette journée, marquée par la présence de deux membres de l’organisation aborigène « Black people Union », n’a pas mobilisé, une quarantaine de personnes seulement y a participé.


Dijon, Moutarde et Kanaky

À Dijon, où Brenda Wanabo, membre de la CCAT a été brièvement en détention provisoire, s’est constitué « le Comité Justice et Liberté pour Kanaky ». Ce dernier vient de lancer « une caisse de solidarité internationaliste, anticolonialiste et anticapitaliste, contre la répression actuelle en Kanaky ». Si l’on en croit ce comité, cette caisse va servir « pour les frais de défense juridique (honoraires d’avocats, etc.), le soutien aux familles des victimes décédées et blessées, aux jeunes Kanak interpelé.e.s, aux prisonnier.e.s Kanak déporté.e.s en France à plus de 17000 kilomètres de leur famille ». Il est annoncé que « cette caisse servira également dans un second temps aux démarches entreprises pour le respect du droit international ».



Nicolas Vignoles

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