Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, lors d’un déplacement au Japon pour le Forum des îles du Pacifique (FIP), a estimé que la situation de la Nouvelle-Calédonie se trouvait actuellement « dans une impasse ». Pour en sortir, il prône pour davantage de diplomatie et de compromis.
« En Nouvelle-Calédonie, nous espérons voir plus de diplomatie, plus d’engagement, plus de compromis ». Cette phrase a été prononcée vendredi par Winston Peters, le chef de la diplomatie néo-zélandaise. En marge du Forum des îles du Pacifique (FIP), qui se tenait la semaine dernière à Tokyo, le ministre a fait part de son ressenti sur la crise insurrectionnelle calédonienne, alors que le territoire est en proie aux émeutes depuis le 13
mai dernier, date du vote en faveur de la réforme constitutionnelle sur le dégel du corps électoral provincial. « La situation est dans une impasse, et il n’est pas facile de s’en sortir étant donné les violences qui ont éclaté, les blessures démocratiques qui ont rouvert d’anciennes blessures et en ont causé de nouvelles », a-t-il ajouté, selon des propos relayés par l’Agence France Presse.
Cette situation constitue un « test de l’efficacité de notre architecture régionale dans la gestion de la réponse à la crise », a encore estimé Winston Peters. Elle constitue également une opportunité pour le FIP de servir de « force constructive », pouvant aider les parties à trouver une « voie à suivre ». Et de conclure par un message d’espoir : « Sur la base de nos conversations à Tokyo cette semaine, nous sommes confiants sur le fait que les différents acteurs à Nouméa et à Paris considéreront toute offre de dialogue, d’engagement ou de médiation comme une opportunité d’accéder à la profonde sagesse et à l’expérience qui existe dans la région des îles du Pacifique. »