Face aux difficultés que rencontre actuellement la filière nickel, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a annoncé hier, lors d’une conférence de presse, la mise en œuvre de mesures d’urgence.
La Nouvelle-Calédonie tout entière commence à ressentir le choc de la mise en sommeil de l’usine du Nord. “La situation est difficile, il ne faut pas la minimiser”, a lancé d’entrée de jeu le président Louis Mapou. Si les 1 300 salariés de KNS ont la garantie de percevoir leur salaire pendant 6 mois, les sous-traitants accusent le coup. Concrètement, combien sont impactés par l’arrêt des activités de KNS ? La cellule de suivi et de soutien à la filière nickel mise en place par le gouvernement depuis le 24 janvier s’est penchée sur le sujet. Elle a dressé un premier diagnostic des impacts de la crise. Selon elle, sur les trois usines, plus de 576 sous-traitants ont été recensés (64 pour KNS, une cinquantaine pour Prony et le reste pour la SLN), qui représentent 15 700 salariés. “Suite à la mise sous cloche de KNS, plus de 300 contrats de salariés de sous-traitants de KNS ont été suspendus et vont rentrer dans le circuit du chômage partiel”, a détaillé John Trupit, directeur des Affaires Économiques (DAE).
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