Le président de la République a officiellement convié les différents responsables calédoniens à un sommet, à partir du 2 juillet à Paris, afin d’aborder l’avenir institutionnel mais aussi les enjeux économiques et sociaux.
Les invitations sont lancées. Si le grand départ pour Paris avait déjà été acté pour bon nombre de responsables, avec une première réunion programmée le 2 juillet prochain, il est désormais officiel. Dans un courrier envoyé lundi, Emmanuel Macron, le président de la République, a ainsi convié « l’ensemble des acteurs du territoire » à un « sommet » avec l’espoir et l’ambition de sortir la Nouvelle-Calédonie de cette impasse politique et économique. « Le ministre d’Etat a réussi à renouer les fils du dialogue, ce qui est un acquis en tant que tel. Toutefois, ces échanges dits de ”Deva” n’ont pas permis de parvenir à un accord sur l’avenir institutionnel », a écrit le chef de l’Etat dans son courrier.
Sujets institutionnels, économiques et sociaux
Emmanuel Macron réussira-t-il là où Manuel Valls a, pour le moment, échouer ? Il veut dans tous les cas se donner une chance alors que les discussions « dureront le temps nécessaire à ce que les sujets lourds que nous aurons à aborder puissent l’être avec tout le sérieux qu’ils méritent ». « Au-delà des sujets institutionnels, qui sont majeurs, je souhaite que nos échanges puissent également porter sur les enjeux économiques et sociétaux », a également précisé le pensionnaire de l’Elysée.
Des questions demeurent malgré tout alors qu’aucun calendrier précis, hormis ce rendez-vous du 2 juillet, n’a pour l’heure été dévoilé. Pas plus que le lieu de ces échanges alors que ce sommet se fera sous la présidence d’Emmanuel Macron, mais aussi sous la houlette de Manuel Valls, le ministre des Outre-mer.