En amont de l’assemblée qui votera aujourd’hui le budget supplémentaire 2025, l’exécutif provincial a fait un point hier sur la situation de la collectivité. Si la Maison bleue est sortie des soins intensifs, elle reste toutefois fragilisée par l’insurrection… et dépendante du prêt de l’État, dont le versement de la deuxième tranche n’est pas assuré.
« Jusqu’à présent, la casse a été gérée du mieux possible », s’est félicitée Sonia Backes, qui redoutait en octobre dernier une cessation de paiement de l’institution qu’elle préside. Depuis les émeutes, la province Sud a assisté à un effondrement historique de ses recettes fiscales (-28 %) qui en toute logique aurait dû la mettre à terre. « Heureusement qu’on a cette politique de rigueur, et qu’on a réduit les dépenses et la voilure », a ajouté Philippe Blaise, 1er vice-président. « Les dépenses ont été maîtrisées pour libérer de l’épargne et pouvoir emprunter et abonder l’investissement. » Mais cette survie ne s’est pas faite sans douleur.
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Béryl Ziegler