En marge du sommet de Nice sur les océans, Emmanuel Macron a adressé quelques mots à destination des Calédoniens.
C’est la première fois que le chef de l’État s’exprime sur la Nouvelle-Calédonie depuis sa visite éclair de dix-sept heures en mai 2024. Il confirme la tenue prochaine d’un « sommet » consacré à la Nouvelle-Calédonie, dont il n’a précisé ni la date, ni la forme, ni la méthode. On retient surtout qu’il assume l’action de l’État dans la mise en œuvre de l’accord de Nouméa et de son processus référendaire. « L’État français, d’abord », dit-il ainsi, « a respecté ses engagements pris il y a des décennies en organisant ces dernières années trois référendums avec des observateurs des Nations Unies, qui ont été validés (…) , trois référendums qui étaient prévus par les processus que nous avions pensés dans les années 80 et 90. Ceux-ci ont permis une expression de maintien dans la République française. » Emmanuel Macron souligne ainsi que ces trois référendums, en dépit du boycott de la troisième consultation par les indépendantistes, ont reçu l’approbation de l’ONU. Façon aussi de répondre mezzo voce aux commentaires de Manuel Valls sur le troisième référendum qui, comme il l’a lui-même souvent répété, « aurait laissé un goût d’inachevé ».
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Nicolas Vignoles