À nouveau les délégations indépendantistes et non-indépendantistes pétitionnent devant le Comité des 24, la commission spéciale de l’ONU sur la décolonisation.
Du côté indépendantiste, les voix sont portées par Roch Wamytan et Mickaël Forrest, soutenus par des personnalités extérieures, en premier lieu desquelles le directeur général du Groupe d’initiative de Bakou, Abbas Abbassov. Pour les non-indépendantistes, c’est la présidente de la province Sud, Sonia Backes, qui a pris la parole dans une intervention destinée à rétablir la vérité.
« Cette tragédie n’est pas le fruit du hasard »
Sonia Backes a tout d’abord rappelé ce qui s’était passé le 13 mai 2024, à savoir « une insurrection violente, planifiée, soutenue par des puissances étrangères et menée par une frange radicale du mouvement indépendantiste », qui a plongé la Nouvelle-Calédonie dans le chaos. « Cette tragédie n’est pas le fruit du hasard, a-t-elle déclaré, elle est le résultat d’une tentative brutale d’une partie des indépendantistes, d’imposer par la force, ce que les Calédoniens ont rejeté démocratiquement par les urnes. Pour justifier cette violence, certains leaders indépendantistes ont déformé notre histoire, ont travesti notre présent et ont présenté à la communauté internationale une image falsifiée de la société calédonienne, parfois même jusque devant les institutions les plus respectables comme la vôtre ».
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Nicolas Vignoles