Avant la réunion à l’Élysée, et tout en demandant de la discrétion, le ministre des Outre-mer multiplie les interventions médiatiques. Dernière en date, son interview par Apolline de Malherbe sur BFMTV.
Manuel Valls tient surtout à montrer que c’est bien lui qui est en charge du dossier, qu’il faut absolument un accord pour éviter des drames, que les représentants loyalistes ont une part de responsabilité dans la situation actuelle et dans l’échec de Déva, et que son projet reste le meilleur. Interrogé ainsi sur les risques que le dossier calédonien fasse imploser le gouvernement, Manuel Valls répond ainsi : « Le risque, ce n’est pas l’explosion du gouvernement, c’est l’explosion sociale, économique et de violences de nouveau en Nouvelle-Calédonie s’il n’y a pas un accord. Le président de la République, le Premier ministre et pour ce qui me concerne, nous sommes alignés sur l’idée qu’il faut un accord politique pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, parce que sinon il y a en effet des risques d’implosion économique et sociale. Pourquoi, parce que sans stabilité dans la durée, il est très difficile d’investir dans l’économie calédonienne, il est très difficile d’investir dans le nickel, qui est la richesse, qui est le minerain et qui représente des intérêts stratégiques pour le territoire, pour la France et pour l’Europe. »
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N.V.