Pour les agents recenseurs déployés sur le terrain, c’est la dernière ligne droite. Leurs tournées sont concentrées sur les logements supposés vacants et les personnes qui ne leur ont pas encore répondu.
C’est sous un soleil de plomb, lundi, que Vincent, un agent recenseur de 28 ans, entame un circuit autour des tout derniers logements pour lesquels il n’a pas obtenu de réponse. Pas de rendez-vous ce matin, il a quasiment terminé son travail pour les 200 logements situés sur les trois districts qu’il a eus à gérer. « J’ai décompté 35 logements vacants, que je vais devoir aussi recenser. Et j’ai essuyé en tout trois refus ». Pour ses derniers tours de quartier, Vincent vérifie que les logements qu’il n’a pas encore réussi à recenser sont bien inoccupés. « Dans ces cas-là on réalise toujours une enquête de voisinage », explique-t-il. « Parfois on me dit que les personnes sont parties en vacances, mais je reviens toujours – on ne sait jamais. Une fois je suis tombé comme ça sur quelqu’un qui venait de rentrer, et que j’ai pu recenser dans la foulée ».
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Isabelle Peltier