Il n’y a pas qu’à l’Assemblée nationale ou au Sénat que certains ont réagi à la proposition de Manuel Valls de « souveraineté dans la France ».
Ces derniers jours, la Nouvelle-Calédonie a fait l’objet de nombreux commentaires et de multiples prises de position. A commencer par celle de Manuel Valls, invité de France Inter qui a confirmé l’utilité de son projet. « Moi, a-t-il dit, je ne lâche rien. Je pense que la proposition que j’ai mise sur la table, évidemment à discuter, à négocier, à amender, doit permettre cette conciliation entre ces deux aspirations, le lien avec la France, et la souveraineté. » De son côté, la gauche et l’extrême-gauche, ont également commenté la situation en Calédonie, mais pas le projet de « souveraineté dans la France », mais plutôt la situation sécuritaire, parlant de « répression coloniale » et réclamant la libération des « prisonniers politiques ». En revanche, à droite, le débat s’est enfin porté sur la réalité qui est que le ministre des Outre-mer a mis sur la table un projet d’indépendance-association, au mépris du vote populaire, démocratique et républicain, tel qu’il était imposé par l’accord de Nouméa. Des voix s’élèvent pour s’en offusquer et dire à quel point ce projet contrevient, non seulement à l’intégrité nationale, mais porte en lui des germes dangereux.
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N.V.