À peine monté dans l’avion le ramenant à Paris, le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a eu les oreilles qui ont sifflé. Turbulences ? Plutôt la conséquence d’une tentative, manquée de sa part, d’un largage institutionnel du Caillou.
Il connaît la Calédonie, il l’aime, le répète à chacune de ses visites. Il l’aime si fort qu’il a proposé de s’en séparer, lui ouvrant la porte pour lui indiquer la sortie, la poussant même dehors des deux mains. Après être allé à la rencontre du cerf, de la crevette et de l’avocat à Boulouparis et à Maré samedi et dimanche, il a, lundi, pris le taureau par les cornes en réunissant le personnel politique calédonien, pour trois jours à Boulail. L’arène : un hôtel luxueux au sein duquel devait naître un « compromis fructueux », pour la Calédonie, leurs habitants, pour lui aussi, façon « veni, vidi, vici ». Un accord politique historique, même mal ficelé, pour, peut-être, l’installer sur un tremplin vers la présidentielle de 2027. Il n’en a rien été. Du triptyque en latin, il n’a pas eu le dernier mot.
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Anthony Fillet avec Nicolas Vignoles