Samedi, le Palika tenait son assemblée générale à la tribu de Saint-Thomas, à Poindimié.
Il s’agissait pour les délégués de dresser le bilan des séquences de discussion et de tracer des perspectives pour les prochaines. Une nouvelle fois, la méthode employée par le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, pour relancer et entretenir le dialogue a été saluée.
De nombreuses questions ont été abordées lors de cette assemblée générale, en particulier les points de discussion encore difficiles, ainsi le droit à l’autodétermination.
« Point d’étape »
Si le Palika acte que l’exercice de ce droit n’est pas contesté, il s’inquiète de la durée à l’issue de laquelle il pourra être exercé. De la même manière, des divergences demeurent, « des alertes qui sont des sujets », précise le parti, comme la représentativité des provinces au Congrès. Mais il n’est pas question pour le Palika de remettre en cause le processus de dialogue, et il a été donné mandat à l’équipe de discussion du Palika de poursuivre. « Ça a permis à l’assemblée générale d’acter le point d’étape », a indiqué le porte-parole du Palika, Judicaël Selefen, à nos confrères de RRB, « et de dire que l’on continue, on poursuit, puisque la stratégie de dialogue pour aller chercher un consensus semble porter ses fruits. Donc il faut continuer. On s’inscrit dans ce qui a été fait jusqu’ici depuis 2022. Et à l’approche de la visite du ministre, l’assemblée générale a dit que l’on s’engageait à être présent dans les discussions, déjà avec les travaux en cours que l’on fait avec le cabinet (les réunions en visioconférence avec Paris, NDLR) », puis « lorsque le ministre viendra, l’assemblée générale a engagé les camarades militants à poursuivre les discussions ».
Nicolas Vignoles