Manuel Valls est reparti mardi soir, au terme d’un séjour de quatre jours essentiellement consacré aux discussions-négociations. Il est parti, mais il revient dans un mois avec l’espoir, cette fois, de signer un accord.
Cette nouvelle séquence de discussions s’est déroulée sous la forme de rencontres avec tous les groupes politiques réunis ensemble – car, il faut le noter, tout le monde était là et personne n’a quitté la table – mais aussi de réunions en bilatérales entre le ministre, le conseiller Outre-mer du Premier ministre Éric Thiers et les groupes politiques séparément.
Dans le même temps, Manuel Valls a eu des séquences d’échange avec la société civile au marché de Nouméa, à l’université ou au lycée Lapérouse, dont il a salué la qualité, et promis qu’il les poursuivrait lors de son prochain séjour. Car, cela a été annoncé, le ministre d’État revient à la fin du mois. Et il espère bien que ce nouveau et troisième voyage en quelques semaines seulement sera conclusif. « Autant là nous avons franchi un pas décisif, autant la prochaine séquence doit nous amener à parvenir à un accord global sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie », a précisé Manuel Valls lors d’une rencontre informelle avec la presse. Il le dit en précisant ne pas être naïf, mais lucide, conscient de ce qu’il reste à accomplir. Mais la situation de la Nouvelle-Calédonie oblige à un sursaut.
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Nicolas Vignoles