Venu du 22 février au 1er mars avec la mission de réunir autour d’une même table toutes les sensibilités politiques calédoniennes, le ministre des Outre-mer revient avec cette fois l’ambition d’avancer dans les discussions, d’entamer de vraies négociations. Il arrive ce samedi matin, est censé repartir mardi soir.
L’atterrissage, à l’aéroport de La Tontouta, du dirigeant socialiste, ancien Premier ministre (2014-2016), devenu ministre des Outre-mer il y a trois mois après avoir occupé un autre ministère par le passé (l’Intérieur, de 2012 à 2014), est programmé à 8 h ce samedi. Premier rendez-vous : 14 h, au Haut-commissariat, pour des « négociations », est-il indiqué sur le programme officiel, communiqué hier matin par le ministère. Demain, deuxième round de « négociations » à partir de 8h, et troisième dès 15 h 30. Entre les deux, Manuel Valls aura, à compter de 12 h 30, toujours au Haut-commissariat, un « déjeuner de travail avec les maires de Nouvelle-Calédonie ». Le soir, à 20 h, à l’université, il est prévu un « échange avec la société civile ».
Six périodes de « négociations »
Après le week-end, le lundi matin c’est école : le ministre est attendu à 8 h au lycée Lapérouse, où il doit discuter « avec les professeurs, les personnels et les étudiants ». Un quatrième temps de « négociations » est calé pour 10 h 30, avant un cinquième à 14 h 30. Enfin, mardi, dès 7 h 30, Manuel Valls aura un échange avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie. Deux heures plus tard commencera le sixième acte (toujours à huis clos) des « négociations ». Un « cocktail républicain » est programmé à 20 h, avant le départ du ministre, à 22 h.
Œuvre capitale
Lors de son premier passage en tant que ministre des Outre-mer, pendant huit jours (un de plus qu’initialement prévu) du 22 février au 1er mars, Manuel Valls s’était rendu, pour diverses rencontres (élus, entrepreneurs, citoyens, militaires, etc.), dans diverses communes : Nouméa, Mont-Dore, Dumbéa, Ouvéa, Boulouparis, Moindou, Pouembout, Koumac, Hienghène… Pour sa deuxième visite, deux fois plus courte, il restera à Nouméa. De Païta et Dumbéa, il ne devrait en voir que la route.
Anthony Fillet