Le gouvernement a publié un nouvel appel à volontaires afin de constituer une réserve sanitaire pour pallier la pénurie de soignants sur le territoire.
On le sait, les émeutes ont entraîné une vague de départ. Et le monde de la santé n’a pas été épargné loin de là, entraînant une lente asphyxie du monde sanitaire. Et, dix mois après l’éclatement de la crise insurrectionnelle, les inquiétudes demeurent sur ce sujet. C’est pourquoi, face à une pénurie toujours conséquente, le gouvernement a lancé un nouvel « appel à volontaires afin de constituer une réserve sanitaire ».
« Tous les profils sont recherchés »
Celui-ci s’inscrit dans la continuité du message déjà publié le mois dernier, qui a permis de recevoir « un certain nombre de candidatures ». À ce jour, la réserve sanitaire compte : quatre médecins, un chirurgien pédiatrique, un chirurgien-dentiste, une gynécologue-obstétricienne, un médecin anesthésiste-réanimateur, vingt-cinq infirmiers diplômés d’État (IDE), un infirmier en soins généraux, une infirmière puéricultrice, deux aides-soignants, un assistant médical, cinq kinésithérapeutes ; un préparateur en pharmacie hospitalière et deux sages-femmes.
Malgré tout, les besoins perdurent. « Tous les profils sont recherchés avec des besoins particuliers pour les métiers suivants : médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, sages-femmes et chirurgiens-dentistes », explique le gouvernement dans un communiqué publié vendredi. Les personnes susceptibles d’être intéressées sont invitées à écrire à l’adresse : [email protected].
Claire Gaveau