Les conséquences de l’insurrection du 13 mai sont chaque jour de plus en plus visibles et concrètes. Et elles le sont à tous les étages.
On sait, car les statistiques des uns et des autres ne cessent de nous le signaler, que le secteur privé a été laminé par les violences et les destructions de la CCAT. Des entreprises ont été détruites, d’autres ont vu leurs activités réduites au moins de 50% et des milliers de Calédoniens ont perdu leur emploi, et d’autres le perdent encore. Les collectivités, elles aussi, sont touchées fortement, et l’on en prend conscience à l’heure où elles sont en période de vote de leurs budgets. En plus des destructions, les recettes fiscales se sont effondrées, et il y a donc moins d’argent à reverser aux provinces et aux communes. Toutes sont donc contraintes à opérer des économies drastiques, tout en cherchant à conserver le plus possible leurs capacité d’investissement afin de contribuer à la relance de la machine économique. C’est le cas de la province Sud.
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Nicolas Vignoles