Dans un long courrier envoyé à Manuel Valls, le ministre des Outre-mer qui débute son voyage officiel en Nouvelle-Calédonie aujourd’hui, les partisans de la France dressent leurs conditions sine qua non afin d’envisager la signature d’un accord institutionnel.
Dans la lignée de leur grand rassemblement, délocalisé à la salle omnisports de l’Anse-Vata afin de contenter l’intérêt de la population pour ce rendez-vous, les partisans de la France ont publié, jeudi soir, une longue lettre destinée à Manuel Valls. Elle est signée par Alcide Ponga, le président du gouvernement, Sonia Backes, la présidente de la province Sud, Nicolas Metzdorf, le député de la première circonscription, mais aussi Christopher Gygès, Virginie Ruffenach, Pascal Vittori, Gil Brial et Brieuc Frogier. Car, après les nombreux échanges effectués à Paris, où les différents groupes politiques au Congrès ont été conviés, le ministre des Outre-mer est attendu dès aujourd’hui à Nouméa. C’est pourquoi, les loyalistes ont tenu à «exposer à nouveau» leurs positions «avant d’aborder le débat sur l’avenir institutionnel du territoire». Et, la ligne directrice est claire : le maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République française.
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Claire Gaveau