Toutes les délégations sont à Paris, prêtes à entamer des bilatérales avec l’État. Et c’est théoriquement ce mardi que doivent commencer ces discussions avec l’espoir qu’elles débouchent sur des négociations générales.
Si l’on en croit la lettre adressée par François Bayrou aux élus calédoniens, c’est en effet aujourd’hui que tout commence. L’État va s’entretenir avec les groupes politiques au Congrès et avec l’Éveil Océanien afin d’établir une méthode et un calendrier pour les négociations. Et si tout se passe bien, ces bilatérales seraient suivies par une ou des réunions entre l’ensemble des délégations et l’État, en vue de conclure un nouvel accord.
Ces derniers jours, les uns et les autres ont multiplié les rencontres avec le gouvernement, les assemblées et l’Élysée, pour faire le point de la situation en Nouvelle-Calédonie, en particulier en termes d’économie et de maintien de l’ordre et s’assurer que l’État parlait bien d’une seule voix. Le point positif est bien que tout le monde soit présent, répondant positivement à l’invitation de François Bayrou. Mais il reste cependant quelques difficultés, et pas des moindres.
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Nicolas Vignoles