L’Anse-Vata, déjà réputée pour ses sports de glisse, voit depuis 2020 le nombre de wingfoileurs se multiplier. Mais alors, comment expliquer cet engouement pour cette petite aile ?
« Il n’y a plus la sensation de ricocher sur l’eau, il y a la sensation de voler au-dessus de l’eau. Et ça, c’est quelque chose qui est vachement prenant et qui est impressionnant au début », explique Matthieu Bladette, gérant de la société de location Aloha et adepte de la nouvelle discipline. Quand il a monté sa société, en 2010, il cherchait notamment à promouvoir la planche à voile, dont le wingfoil est le descendant. « C’est un support qui s’est bien développé, qui fonctionne bien et qui est assez facile d’accès. [ ] On peut vite avoir les sensations», rapporte le loueur, qui avoue que l’engouement pour le wingfoil lui a permis de « redynamiser la société » depuis les crises successives du Covid, des requins et du mois de mai. Laurent Gauzere, le gérant de Sp8ce, estime lui que la location des wingfoils représente dorénavant «30% de l’activité».
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Lucile Chaurand