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Rencontre avec… Anaïs Aït-Mansour

La nouvelle directrice de cabinet du Haut-commissaire nous arrive de Tours. La Nouvelle-Calédonie est sa seconde affectation. Après une carrière dans le privé, et un passage par l’ENA, la voilà dans la préfectorale.

La voix du Caillou : Qu’est-ce qui vous a conduit à demander ou accepter cette affectation en Nouvelle-Calédonie ?

Anaïs Aït-Mansour : Je souhaitais partir Outremer pour plusieurs raisons. D’abord parce que les enjeux en Outre-mer sont très souvent multiples, en premier lieu de par des éléments géographiques, il n’y a pas la même vulnérabilité aux catastrophes naturelles en Outremer qu’en métropole. J’avais donc envie de participer à la gestion de crises de grande ampleur et 48h après mon arrivée, il y a eu un séisme de magnitude 7 au Vanuatu, alors que le risque sismique en métropole est quasi-inexistant, ça a donc été une forte entrée en matière. Et pourquoi la Nouvelle-Calédonie ? Parce qu’après les évènements du 13 mai, il y a un rendez-vous avec l’Histoire, avec la population, et je souhaitais modestement participer d’abord à la reconstruction ensuite au dialogue retrouvé, renoué ou renouvelé. Quand on est jeune haut-fonctionnaire, c’est dans l’initiation, c’est quelque chose d’assez important que de reconstruire et renouer, en ayant un regard totalement neuf sur ces enjeux. J’ai eu l’occasion de beaucoup lire l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, très riche, très dense et très récente aussi. C’est tout cela qui fait que j’ai choisi résolument cette affectation.

LVDC : C’est votre 1ère affectation Outre-mer, comment appréhendez-vous votre mission ?

A.A.-M. : On appréhende une affectation Outre-mer avec beaucoup d’humilité, on vient avec un regard humble. Il faut décupler nos capacités d’écoute. Il faut pouvoir écouter des discours parfois très durs vis-à-vis de l’État, et je suis prête à quasiment tout écouter, ce qui ne signifie pas dire oui à tout. Il faut absolument s’imprégner de la culture et c’est ce que je compte faire ici, toutes les cultures de la Nouvelle-Calédonie, très diverses, de la brousse aux tribus, jusqu’aux cultures cosmopolitaines de Nouméa. Je suis vraiment dans cette démarche, ainsi j’ai déjà fait une coutume de bonjour auprès de la tribu de Saint-Louis pour renouer le dialogue.

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Propos recueillis par Nicolas Vignoles

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