Dans une note que La Voix du Caillou a pu se procurer, les services de renseignement apportent un éclairage inédit sur la structure et l’organisation de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), dont les principaux responsables sont visés par une enquête judiciaire. Révélations.
C’est un document saisissant. Ultra-confidentiel. Dans une note secrète révélée ce jour par La Voix du Caillou, les services de renseignement français lèvent le voile sur la structure « organisée et hiérarchisée » de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), décrite comme « le bras armé de l’Union calédonienne » et « fer de lance de la mobilisation indépendantiste ». Ses principaux leaders, au premier rang desquels Christian Tein, reconduit dans ses fonctions de commissaire général au dernier congrès de l’Union calédonienne (UC) à Canala, sont aujourd’hui dans le viseur de la justice. Soupçonnés d’avoir orchestré l’insurrection et les actions violentes qui ont éclaté au moment du vote par l’Assemblée nationale de la réforme constitutionnelle visant à dégeler le corps électoral pour les élections provinciales aux résidents installés depuis dix ans au moins, quatorze militants indépendantistes sont mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire qui doit permettre de déterminer les niveaux de responsabilité de chacun. Certains sont sous le coup d’une détention provisoire en Métropole, d’autres sous contrôle judiciaire. Eux, se considèrent comme des « prisonniers politiques », des « combattants de la liberté » ou encore des « martyrs de la justice coloniale ».
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche