La deuxième Biennale de la construction aura lieu le mardi 19 novembre au Théâtre de l’île, à Nouville. Elle sera axée sur les enjeux de la reconstruction.
Lors des émeutes, la Nouvelle-Calédonie a subi des dégâts estimés à plus de 262 milliards de francs. Plus de 740 entreprises locales ont été dégradées, pillées ou incendiées. Initialement prévue du 29 mai au 1er juin, et décalée en raison des événements, la Biennale de la construction ne pouvait donc pas faire l’impasse sur ce sujet ô combien d’actualité. Elle aura lieu le 19 novembre au Théâtre de l’île, à Nouville. « Cette Biennale doit être le lancement de la réflexion qui devra se faire sur la reconstruction », a précisé hier Laurie Humuni, membre du gouvernement notamment en charge des secteurs de la construction, du patrimoine immobilier et des moyens, de l’urbanisme et de l’habitat.
« Aujourd’hui, l’objectif, c’est surtout de pouvoir réunir l’ensemble de l’écosystème du BTP et leur permettre d’échanger sur comment on peut reconstruire, soit à l’identique, soit autrement », a indiqué la membre de l’exécutif. « Mais l’idéal, c’est de pouvoir le faire en tenant compte du contexte et de la façon dont on est capable de vivre, ici en Nouvelle-Calédonie, et surtout des matériaux à disposition », a-t-elle poursuivi. « Aujourd’hui, au vu du secteur qui est fragilisé, l’objectif c’est de pouvoir lui donner du souffle, et surtout que cette Biennale puisse s’inscrire dans le Plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction porté par le gouvernement. »
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Béryl Ziegler