Dans un communiqué publié mercredi, la province Sud a réagi à la fermeture des sites miniers de Thio, berceau de l’industrie nickel.
Les réactions après l’annonce de la fermeture des sites miniers de Thio, lundi, se succèdent. Ainsi, mercredi, la province Sud a publié un communiqué afin d’exprimer « sa solidarité avec tous les habitants victimes de ces violences et de leurs conséquences ». Parmi, elles, la fermeture des trois sites miniers par la SLN, à Thio, qui demeure le « berceau de l’industrie du nickel ». « Cette mise en sommeil, contrainte par la série de violences et de dégradations commises depuis le 13 mai ainsi que les blocages à répétition, empêchent le maintien d’une activité durable sur la commune de Thio, dont une grande partie de la population vit de l’exploitation du minerai », regrette la Maison Bleue, alors que cette fermeture va entraîner la suppression de 350 emplois sur la commune. Dès lors, la province Sud « formule le vœu que l’activité puisse prochainement reprendre ». C’est pourquoi elle appelle « les auteurs de ces récentes exactions à prendre conscience que leurs actions plongent la commune de Thio dans une situation préoccupante et, avec elle, la Société Le Nickel, génératrice de plusieurs milliers d’emplois, dans la difficulté », dit-elle. Avant de conclure : « La reconstruction de la Nouvelle-Calédonie, espérée par tous, ne pourra se faire sans un retour au calme immédiat et sans l’arrêt des pressions et des attaques contre notre économie et ses acteurs ».
Claire Gaveau