La présidente de la province Sud a prononcé un discours hier après-midi à New York devant la 4e commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, gérée par l’ONU.
« Le 13 mai dernier, les indépendantistes radicaux ont décidé de faire sombrer la Nouvelle-Calédonie dans le chaos », a entamé Sonia Backes. « Aidés par des puissances étrangères comme l’Azerbaïdjan, les indépendantistes radicaux ont dévasté notre économie en détruisant près d’un millier d’entreprises. Ils ont contraint des dizaines de milliers de Calédoniens au chômage, les condamnant à la misère. Par leur haine abjecte et leurs attaques répétées contre les personnels soignants, les indépendantistes ont fait fuir les médecins », a poursuivi la présidente de la province Sud, évoquant « des centaines de Calédoniens fragiles » qui « sont en péril de mort ». « Dans les médias et devant les instances internationales ils se victimisent, réinventent l’Histoire », ajoute-t-elle. « Difficile aujourd’hui de pardonner à ceux qui n’ont que le mot paix et fraternité à la bouche mais incendient même les églises et les temples. » Au final, « les Calédoniens ont subi une attaque unilatérale, effroyable, orchestrée par ceux qui tentent d’arracher par la violence ce qu’ils ont été incapables d’obtenir par les urnes ». Désormais, « les Calédoniens, qu’ils soient loyalistes ou indépendantistes modérés, attendent que vous condamniez sans réserve ces actions inqualifiables », a-t-elle lancé à son auditoire. « Toujours nous défendrons la liberté face à l’autoritarisme, l’universalisme face au communautarisme et la paix face à la barbarie. »
Anthony Fillet