Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 septembre, « l’activité a été en baisse, comparativement aux nuits précédentes », s’est réjouit le Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie, dans un communiqué diffusé hier en milieu de matinée.
« À Nouméa, la majeure partie des troubles limités à l’ordre public a eu lieu de 18 h à minuit et en majorité à Tindu/Kaméré, Rivière-Salée, Magenta » ainsi qu’à la « Vallée-du-Tir », est-il précisé. « Ces faits ont rapidement été maîtrisés grâce au dispositif conséquent – 6 000 policiers et gendarmes – mis en place lors de ce long week-end » de quatre jours, dispositif qui « permet aux forces de l’ordre d’être présentes sur l’ensemble du territoire, d’intervenir le plus rapidement et efficacement possible et d’interpeller les auteurs des troubles ».
Pierres lancées au Nord
En ce sens, « les interpellations se poursuivent – 2 938 à ce jour –, tout comme les opérations de déblaiement pour assurer la sécurité et la libre circulation des Calédoniens ». Par écrit, le Haut-commissaire, Louis Le Franc, réitère son « appel au refus de la violence ».
L’institution déplore par ailleurs que « la brigade de gendarmerie de Poum a été victime de jets de pierres ». Plus tôt dans le week-end, des faits similaires avaient été signalés à Poindimié.
Le représentant de l’État « tient à remercier l’ensemble des forces de sécurité intérieure et les militaires mobilisés depuis le début de la crise et encore engagés aujourd’hui ».
Anthony Fillet