Il y a de l’eau dans le gaz au sein de la mouvance indépendantiste. À la suite du dernier congrès du FLNKS dont il estime avoir été « exclu », le Parti de libération kanak a pris la décision de se désengager temporairement du Front, dont il reste toutefois membre.
Au cours de son assemblée générale extraordinaire du 14 septembre 2024 à Koné, le Parti de libération Kanak s’est saisi de plusieurs sujets. Il est notamment revenu sur le congrès « dit » du FLNKS des 30 et 31 août à Koumac auquel il n’a pas participé, au même titre que l’UPM. Rappelant qu’il s’agissait là « de la première fois qu’un congrès se tenait sans l’ensemble de ses membres », le parti a été clair sur les conclusions qui s’imposent. Contrairement aux congrès de l’Anse-Vata (février 2023) et de Kaimolo (mars 2024), « c’est un congrès qui a pris des décisions sans le Palika. Ce n’est pas un congrès du FLNKS », a indiqué Jean-Pierre Djaïwé, porte-parole du parti, estimant que « le FLNKS fait l’objet d’une instrumentalisation ».
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Béril Ziegler