Certes l’UC, comme à son habitude, aime à se victimiser, expliquant que rien n’est jamais de sa faute. Néanmoins, on ne peut pas lui reprocher de faire ce qu’elle a dit qu’elle ferait. Y compris s’il faut déclencher les feux de l’Enfer. Elle avait prévenu du 13 mai, il y a donc eu le 13 mai. Elle avait prévenu qu’elle s’emparerait du FLNKS, elle a donc désigné Christian Tein comme président. C’est sa stratégie, et elle l’applique, fusse au détriment du pays tout entier puisque l’objectif est qu’il n’y ait plus la France ici, et les Français par voie de conséquence. Une stratégie qui peut aller jusqu’à la « déclaration de guerre » à ceux qui ne sont pas d’accord, y compris chez les indépendantistes. L’État est bien embarrassé maintenant qu’il lui est impossible de reconnaître comme partenaire et instance de dialogue, un FLNKS « présidé » par un homme contre lequel pèsent de très lourdes charges. Tout aussi embarrassés, le Palika et l’UPM qui viennent d’être mis au ban du Front, et qui, sauf à accepter de se soumettre, n’ont d’autres choix que de claquer la porte. Embarrassés les non-indépendantistes, incrédules face à ces coups de force à répétition, et qui n’auront d’autres choix que de relever le casus belli que vient de leur imposer l’UC-RDO-CCAT.
Nicolas Vignoles