Trente-trois bénéficiaires de l’aide médicale gratuite ont déposé un référé pour suspendre les nouvelles dispositions votées par la province Sud.
Ce serait, à les entendre, une entorse à la Constitution française. À l’initiative du mouvement politique MNIS (mouvement nationaliste, indépendantiste et souverainiste), trente-trois habitants de la province Sud ont déposé un référé-suspension devant le tribunal administratif pour demander l’annulation des nouvelles dispositions encadrant l’aide médicale gratuite.
Depuis le 15 juillet dernier, les règles ont, en effet, changé : confrontée à de lourdes pertes financières causées par les émeutes, l’institution provinciale a fait évoluer le ticket modérateur, passant de 10 à 20% pour la majorité des bénéficiaires de l’AMG (hormis les les personnes en situation de handicap, en établissement de santé, bénéficiant de l’aide sociale et pour les anciens combattants). Autre changement, la suppression de l’exonération et l’application d’un ticket modérateur de 10% pour les patients en longue maladie (uniquement pour les consultations médicales, les visites à domicile et le transport terrestre, le reste est pris en charge à 100%), les femmes enceintes et les enfants de moins de trois ans.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche