Autre corps de métier impacté par la crise, celui des auto-écoles. Baisse de fréquentation, locaux incendiés dans certains cas, changement de trajets en conduite… Plusieurs contraintes s’imposent à elles.
De six personnes avant les émeutes, ils ne sont plus que deux, à gérer l’auto-école de Boulari, aujourd’hui. Il y a encore quelques semaines, José Bolo, responsable de la société, a vu ses véhicules de conduite partir en fumée, et sa structure se faire piller. Contraint de licencier ses employés, il peut désormais compter sur son fils, Anthony, pour l’aider à relever la barre.
S’il n’a jamais été employé ni même effectué ce métier, celui-ci s’occupe désormais de traiter les mails, les appels et l’accueil de l’auto-école. En parallèle, « mon père gère toutes les conduites, de 8 heures à 17 heures… Il ne s’arrête pas », raconte Anthony.
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Nikita Hoffmann