Les couples de la région, qui espéraient célébrer leur amour entourés de leurs proches, se trouvent pris dans une tempête d’incertitudes. Avec le couvre-feu et la fermeture de nombreux établissements spécialisés, les préparatifs de mariage sont devenus un véritable casse-tête.
La crise insurrectionnelle qui frappe le territoire depuis deux mois et demi n’a fait qu’exacerber leurs inquiétudes, les poussant à repenser ou reporter le grand jour. Alors que les couples jonglent entre annulation et réorganisation, la question qui les hante est simple : comment célébrer l’amour dans un climat aussi instable et imprévisible?
Annaelle, par exemple, avait tout planifié pour le 26 octobre à Nouméa. Elle avait minutieusement organisé sa journée : la mairie le matin, la cérémonie à l’église ensuite, suivie d’une réception au Carré des officiers. Elle s’attendait à accueillir entre 90 et 95 invités. Mais à quelques mois de l’événement, l’église est silencieuse. Sera-t-elle disponible à cette date ? « On est dans le flou », soupire Annaelle. La cérémonie civile est maintenue, mais l’idée d’annuler ou de reporter plane. « La conjoncture actuelle veut que l’on doive faire des économies plutôt que de dépenser 1,5 à 2 millions », explique-t-elle, consciente du poids économique que représente un mariage.
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Margaux Lorenzini