Mise en sommeil fin février suite à la décision de son actionnaire Glencore de stopper le financement des opérations, Koniambo Nickel avait enclenché une « phase de transition » d’une durée de six mois, devant permettre de trouver un nouvel investisseur. A deux mois de la fin de cette phase, quelle est la situation de l’usine du Nord ?
Avec la crise sans précédent que traverse actuellement le pays, on en avait presque oublié la problématique nickel. Pourtant, au Nord comme au Sud, des discussions continuent de s’opérer. A Vavouto, depuis maintenant quatre mois, les fours de l’usine Koniambo Nickel sont maintenus «à chaud» grâce à une centaine de salariés. Le reste des équipes a repris le travail il y a deux semaines, et s’attèle à des tâches connexes. « Ce sont de nouvelles activités que l’on a mis en place au vu de la configuration actuelle. Il peut s’agir de nettoyage, de travaux de maintenance et de mises à jour de procédures opérationnelles… Tout ce qui permet d’améliorer nos standards, on le fait », développe Alexandre Rousseau, vice-président de KNS.
En parallèle, le processus de recherche d’investisseurs intéressés pour racheter les parts de Glencore est toujours en cours. Sur la « petite dizaine » de groupes ayant mis le pied à l’étrier au départ, « on en a une partie qui se sont mis en attente, suite au 13 mai. Ils ne sont pas formellement sortis du processus, mais ils se sont mis en attente de clarification de la situation à l’échelle du territoire », informe Alexandre Rousseau. En parallèle, un certain nombre d’autres groupes – « ç a oscille régulièrement entre 2 et 5 » – ont poursuivi les marques d’intérêt de reprise, ont continué à consulter les données relatives à KNS et, pour certains, « iont eu des échanges directs avec la direction, par visio ».
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Nikita Hoffmann