Depuis le début des émeutes, le quartier de Numbo, à Nouméa, s’est structuré. Isolés, les travailleurs et les résidents se sont organisés ensemble pour protéger leurs habitations et leurs entreprises.
Le quartier est barricadé. Fermé à double tour. Complètement isolée, la zone industrielle de Numbo a des airs de village d’irréductibles Gaulois. Une seule route permet de s’y rendre. Elle est surveillée en permanence par des travailleurs et des habitants sur un barrage. Depuis le début de la crise, seule l’entreprise Autochoc a brûlé dans le cantonnement. La zone a pourtant subi de nombreux débordements, mais l’organisation des résidents, patrons et salariés de Numbo, a permis de protéger les entreprises et les quelques maisons sur place. À l’occasion de la visite de Nicolas Metzdorf (candidat aux élections législatives dans la première circonscription) et de Gil Brial (deuxième vice-président de la province Sud) vendredi dernier, l’Association Numbo Développement (AND), qui a recentré son activité autour de la protection du quartier ces dernières semaines, a raconté comment le quartier s’est structuré pour faire face aux débordements.
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Loris Castaing