Alors que les élèves du primaire et du secondaire s’apprêtent à retrouver le chemin de l’école dans les jours à venir, les questions demeurent encore nombreuses. Notamment sur l’aspect psychologique alors que les tensions perdurent toujours dans certains quartiers, un mois après le début de la crise insurrectionnelle.
« Je dirais quand même que le lien social a été particulièrement abîmé et que l’école, c’est vraiment l’endroit où nous avons la mission de reconstruire ces espaces d’échange, de vivre-ensemble ». La semaine dernière, alors qu’elle animait une conférence de presse sur l’enseignement, Isabelle Champmoreau, la vice-présidente du gouvernement en charge de cette question, ne cachait pas l’ampleur de la tâche alors que les cloches sonnant la rentrée scolaire – après un mois d’arrêt – s’apprêtent à résonner dans les différents établissements. Tous les élèves ne retrouveront pas les chemins des bancs scolaires lundi prochain – seuls les élèves de maternelle et primaire étant concernés – mais le retour en classe est tout de même engagé. Dès lors, comment faire alors que la Nouvelle-Calédonie vient de vivre plus d’un mois d’émeutes, d’incendies, de pillages, de violences. En résumé, cinq semaines d’horreur. « Ce ne sera pas une chose facile, a assuré la membre du gouvernement. Au-delà des aspects matériels, nous sommes extrêmement conscients des impacts psychologiques de ces dernières semaines (…) Ce n’est pas l’école qui est responsable du gâchis. Par contre, il est important que l’école réfléchisse sur la manière de dispenser les apprentissages. »
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Claire Gaveau