Après l’incendie du groupement des pharmaciens de Nouvelle-Calédonie (GPNC), l’un des principaux grossistes de l’île qui approvisionnait environ 50% des médicaments du territoire, le marché demeure en difficultés. Que ce soit au niveau des stocks ou de l’approvisionnement des différentes officines.
Après l’incendie du groupement des pharmaciens de Nouvelle-Calédonie (GPNC), l’un des principaux grossistes de l’île qui approvisionnait environ 50% des médicaments du territoire, le marché demeure en difficultés. Que ce soit au niveau des stocks ou de l’approvisionnement des différentes officines. Le monde de la santé n’est pas épargné par la crise économique. Loin de là. Si la question de l’accès aux soins, que ce soit au Médipôle, à la clinique ou dans les différents centres de dialyse a déjà été pointé du doigt dans les semaines précédentes, le travail demeure de plus en plus difficile pour les professionnels pharmaceutiques alors que cinq enseignes (sur une grosse trentaine dans le Grand Nouméa) ont été la cible d’incendie depuis le début des émeutes : à Kaméré, à la Vallée-du-Tir, à Kenu-In, au Médicentre et à Yahoué. S’ajoute à cette liste l’incendie de GPNC, le groupement des pharmaciens de Nouvelle-Calédonie, l’un des deux grossistes qui assurait l’approvisionnement de 50% du volume des médicaments sur l’ensemble du territoire. Unipharma demeure, dès lors, « le seul dépôt de médicaments de l’île ». « Je n’ai pas les stocks ni les infrastructures pour servir tout le monde. Le quai de livraison et de réception ne sont pas adaptés pour un volume double. Rien n’est adapté », souffle l’un des dirigeants, qui évoquait, vendredi, « un taux de rupture jamais vu sur pas mal de médicaments ».
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Claire Gaveau