Le personnel médical face à la crise

Vingt-deux jours que ça dure. Pour les soignants, le temps commence à devenir long. La situation aux abords du Médipôle et de la clinique s’est détendue dernièrement, avant de redevenir compliquée depuis deux jours avec notamment deux personnes mortes car n’ayant pu atteindre l’hôpital. Depuis trois (longues) semaines, les soignants se retroussent les manches pour affronter des événements qu’ils « n’auraient jamais cru vivre ».

« Je suis rentré chez moi en voiture le premier mardi des émeutes. C’était l’apocalypse. » Benjamin travaille au Médipôle dans le service pneumologie. Comme beaucoup d’autres soignants durant les dernières semaines, il a continué d’assurer son service, contre la tempête, au milieu du désordre actuel. « Le premier soir, j’ai failli me faire frapper dans ma voiture. Agréable », ironise-t-il. Rapidement, accéder aux structures de soins en toute sécurité est devenu compliqué. « C’est vrai que ce n’était pas rassurant de traverser le barrage de Nouville, on ne savait jamais sur quoi on allait tomber », explique une sage-femme qui travaille à la clinique Kuindo-Magnin. « Personnellement ça s’est toujours relativement bien passé, même si le barrage restait impressionnant. »

Ce contenu est réservé aux abonnés.

Connectez vous pour y accéder !

Loris Castaing

Fil d'actualité

Ça commence à chiffrer…

Parce que la présence du drapeau du FLNKS sur...

« Je me sens prise au piège »

Elle n’était pas là à l’audience. Lui, oui, mais...

Peut-on se faire justice soi-même ?

Comment réagiriez-vous si, en pleine nuit, vous vous retrouviez...

« Je vole depuis que je suis petit »

Présenté au tribunal correctionnel de Nouméa la semaine passée,...

Le tribunal donne raison à la province Sud

Selon le tribunal administratif, l’obligation d’une durée de résidence...

Newsletter

Inscrivez vous pour recevoir chaque semaine notre newsletter dans votre boîte de réception.

Ça commence à chiffrer…

Parce que la présence du drapeau du FLNKS sur le nouveau permis calédonien de conduire n’est pas légale, le gouvernement a été condamné par...

« Je me sens prise au piège »

Elle n’était pas là à l’audience. Lui, oui, mais s’est peu expliqué sur ces violences commises à Poya, le 7 février. La victime est agent...

Peut-on se faire justice soi-même ?

Comment réagiriez-vous si, en pleine nuit, vous vous retrouviez face à un intrus ? Gilles J., qui comparaissait devant le tribunal correctionnel jeudi, a...