Le député de la deuxième circonscription a diffusé, ce dimanche en fin de journée, un communiqué nommé “choisir son camp”.
“On a depuis longtemps, dans cette insurrection, dépassé le simple cadre de l’indépendance ou non, du dégel ou pas. Ce qui se joue actuellement, c’est l’État de droit et le principe démocratique dans son expression la plus pure. Est-ce que notre pays fonctionne par la violence ou pas ?”, s’interroge Nicolas Metzdorf.
“Nous devons condamner la CCAT lorsqu’elle demande la démission des élus du FLNKS et qu’elle menace de renverser les institutions. Quand bien même nous combattons avec vigueur les idées du front”, poursuit le député.
“Deux camps”
“Nous devons être collectivement de fervents défenseurs de la phrase d’Evelyn Hall injustement attribuée à Voltaire : « je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire ». Car il y a en effet bien deux camps aujourd’hui dans notre pays. Ceux qui pensent que la solution sera politique et non-violente. Et ceux qui veulent tout détruire pour arriver à leurs fins. Et cette phrase doit aujourd’hui inspirer l’ensemble des responsables politiques.”
“Besoin de grandeur”
“Nous méritons en effet mieux que des communiqués sur le retrait du dégel ou des manœuvres absurdes pour bloquer le port de la Nouvelle-Calédonie, qui de toute façon ne fonctionneront pas”, enchaîne l’ancien maire de La Foa, qui conclut en essayant de secouer les élus indépendantistes.
“Nous avons besoin de grandeur et d’être, ensemble, les fervents ennemis de la violence et des coups d’État. Que les leaders qui le pensent s’expriment car comme le précise un autre proverbe : « qui ne dit mot consent ».”