Mardi, sur et aux abords du Betico, il y avait quelque 150 personnes mobilisées pour un exercice de gestion d’une crise maritime de grande ampleur.
Le Betico 2 en difficulté dans les eaux calédoniennes. Voilà le scénario élaboré mardi pour mettre en œuvre un vaste plan de sauvetage du bateau navigant quotidiennement (ou presque) entre Nouméa, Lifou, Maré et l’Île des Pins. Alors qu’il se trouvait au large de Nouméa, un départ de feu s’est déclaré au niveau des machines, sans que celui-ci ne soit maîtrisé par l’équipage. Après un appel au Centre de coordination de sauvetage maritime de Nouvelle-Calédonie, le plan Orsec 3 est finalement déclenché. C’est, en résumé, « le niveau maximal d’une crise maritime ». « Cela permet de s’exercer à la gestion d’une crise maritime de grande ampleur et d’entraîner l’ensemble des acteurs, aussi bien ceux du COSS, qui assurent cette mission en permanence, que les autres équipes qui sont mobilisées pour l’occasion », explique le capitaine de vaisseau Denis Camelin, commandant de la zone maritime de Nouvelle-Calédonie, alors que les forces armées, les affaires maritimes, la sécurité civile, les pompiers, la gendarmerie nationale, les douanes, la base navale, la SNSM, le Samu ou encore le personnel de la compagnie Sudîles étaient mobilisés pour l’occasion.
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Claire Gaveau