Chômage, chômage partiel, les mots reviennent dans l’actualité. Il faut faire face à la crise nickel par des mesures d’accompagnement des entreprises et de leurs salariés, mais aussi par le paiement du chômage et du chômage partiel. Et c’est pas gagné, comme nous le disions dans un article récent, la CAFAT n’a pas les capacités financières pour faire face à un afflux de chômeurs, et 1000 salariés de plus au chômage, c’est 1 milliard de plus. Où allons-nous trouver ces budgets, et comment financerons-nous si cette situation de chômage venait à s’amplifier et à perdurer ? On nous dit d’attendre le joli mois de mai et le vote du Budget Supplémentaire, certes mais à condition que les ressources, qui manquent déjà au budget primitif, soient bien au rendez-vous du BS, ce que personne n’est en mesure d’assurer. Heureusement, il reste une solution, elle a pour nom : la France ! Louis Mapou en a même déjà glissé un mot à Gérald Darmanin, lui laissant entendre qu’en cas de besoin, « je vous solliciterai à nouveau ». Chère France vers laquelle depuis deux ans on se tourne systématiquement pour sauver ce qui peut l’être encore en Nouvelle-Calédonie. Mais alors, la colonisation ? Le fait colonial ? La recolonisation du nickel ? On sait que toutes ces diatribes ne tiennent plus face aux réalités, pourtant il y en a encore qui y croit !