La Nouvelle-Calédonie du nickel est dans la tourmente, avec en perspective un grand inconnu. Un avenir d’autant plus flou que la Nouvelle-Calédonie n’est pas la seule concernée, en définitive c’est toute l’économie du nickel qui est en train de s’effondrer.
En Australie, l’alerte rouge a été déclenchée, contraignant le gouvernement central à intervenir. C’est le puissant groupe BHP qui le 1er à annoncer mettre un certain nombre de ses installations en « maintenance », avec pour conséquence la perte de 1600 emplois depuis décembre. Une situation qui pourrait se détériorer encore, puisque plusieurs autres groupes miniers comme First Quantum Minerals ou Panoramic Resources ont annoncé suspendre la production de plusieurs mines. Ministre australienne des ressources, Madeleine King a déclaré « avoir fait progresser d’importantes discussions avec ses homologues internationaux aux États-Unis, au Canada et dans l’Union européenne pour garantir que les normes élevées appliquées dans l’exploitation minière et la production australienne de nickel et d’autres minéraux essentiels se reflètent dans les futurs prix sur les marchés internationaux ».
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