A compter du 5 février, l’ADIE, l’Association pour le droit à l’initiative économique, organise une semaine d’information à destination des futurs entrepreneurs comme aux entrepreneurs non-déclarés.
L’ADIE a réalisé une enquête sur la réalité économique de ce qu’elle appelle « l’entreprenariat invisible ». Cette étude avait pour objectif de s’intéresser à cette partie de l’économie dans laquelle les travailleurs indépendants exercent des activités qui ne sont pas déclarées. L’enquête montre que 51% d’entre eux le font par « nécessité de faire des pièces », 8% pour financer un imprévu et 8% parce qu’ils jugent que les démarches administratives sont trop complexes. L’ADIE note également que dans ce monde économique que l’on peut qualifier de « hors-jeu », « les femmes et les personnes sans diplôme, exerçant des activités à domicile, y sont sur-représentées ». Or, souligne l’Association, « cet entrepreneuriat informel, s’il échappe aux statistiques et ne contribue pas aux charges communes, n’en produit pas moins des biens ou des services qui créent de la valeur et des liens de solidarité dans les territoires ». L’ADIE souligne d’ailleurs que chez ces indépendants qu’elle a soutenu, 78% déclarent « que leur activité s’est développée depuis la formalisation », 56% assurent que leurs revenus ont augmenté et 93% se déclarent « se sentir légitimes dans l’exercice de leur activité ». C’est pourquoi l’ADIE a décidé d’aider et d’accompagner ces entrepreneurs non-déclarés, vers l’immatriculation de leurs activités.
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