Mais au fait… c’est quoi une année bissextile ?

L’année 2024 qui va commencer ce lundi a ceci de particulier qu’elle comptera 366 jours au lieu de 365. 2024 sera donc une année bissextile et l’on peut se demander pourquoi il existe des années bissextiles et comment elles fonctionnent.

Pour commencer, livrons-nous à un petit exercice de mathématique afin de déterminer si une année est bissextile ou non. Pour être bissextile, une année doit répondre à l’un des deux critères suivants. Premier critère : l’année doit être divisible par 4, sans toutefois être divisible par 100. Second critère : l’année doit être divisible par 400. Autrement dit, pour être bissextile, une année doit dans tous les cas être divisible par 4 ; mais si c’est une année de centenaire (1900, 2000, etc.), elle doit en complément être divisible par 400. Par exemple, l’année 1900 n’était pas bissextile, car 1900 est un multiple de 100, ce qui fait donc tomber le premier critère, par ailleurs 1900 divisé par 400 ne donnant pas un entier, le second critère tombe également. En revanche l’année 2000 était bissextile, car elle respectait le second critère, 2000 étant divisible par 400. La Voix du Caillou ne renonçant devant aucun sacrifice, et pour vous éviter des calculs d’apothicaire, voici la liste des prochaines années bissextiles : 2024 donc puis 2028, 2032, 2036, 2040 bref tout les 4 ans jusqu’à 2100 qui ne sera pas bissextile en fonction des critères évoqués plus haut.

Pourquoi une journée supplémentaire ?

Une année bissextile est une année qui compte donc 366 jours, un jour de plus que les 365 jours habituels d’une année non bissextile. Cette journée supplémentaire, le 29 février, est ajoutée pour compenser la différence de temps entre l’année calendaire commune et l’année solaire, qui est le temps que met la Terre à effectuer une révolution complète autour du soleil. L’année solaire est d’environ 365,2422 jours alors que notre calendrier compte on le sait 365 jours. Un jour surnuméraire doit donc être ajouté régulièrement pour que la moyenne de la durée des années calendaires soit la plus proche possible de l’année solaire. Sans cette correction, les dates de début et fin de saison finiraient par se décaler.

Une histoire de calendrier

Les années bissextiles ont été introduites pour la première fois dans le calendrier julien, qui a été mis en place par Jules César en 46 av. J.-C. Dans le calendrier julien, toutes les années divisibles par 4 étaient des années bissextiles. Le calendrier julien avait ainsi une année moyenne de 365,25 jours, au lieu des 365,242 2 jours de l’année solaire, conséquence, après 15 siècles d’utilisation, le calendrier julien a accumulé une dizaine de jours de retard par rapport à l’année solaire. Pour corriger cela, le pape Grégoire XIII a introduit le calendrier grégorien en 1582, c’est le calendrier que nous utilisons aujourd’hui. Et pour rattraper les 10 jours de retard accumulé par le calendrier julien, Grégoire XIII a pris une décision radicale. En Espagne, ou au Portugal et dans l’ensemble des états pontificaux, le lendemain du jeudi 4 octobre 1582 n’a pas été le vendredi 5 octobre, mais… le vendredi 15 octobre 1582. Les années bissextiles jouent un rôle crucial pour maintenir notre calendrier en phase avec le mouvement de la Terre autour du Soleil. Alors le jeudi 29 février 2024, souvenez-vous que cette journée supplémentaire est là pour une bonne raison !

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