L’UC a réagi à la suite de l’annonce par le gouvernement de l’engagement d’une révision constitutionnelle visant le corps électoral calédonien. Sans surprise, l’Union Calédonienne se déclare totalement opposée, accusant l’État d’un « jusqu’auboutisme irresponsable ».
C’est la Commission Exécutive Élargie de l’UC qui a régi au travers d’un communiqué dans lequel l’UC estime que le Conseil d’État lui a donné raison et donc « qu’il n’y a pas nécessité à ouvrir le corps électoral provincial, simplement à y opérer quelques ajustements pour y intégrer les natifs figurant sur la Liste spéciale consultation ». Comme elle l’a affirmé à plusieurs reprises ces dernières semaines, l’UC accuse l’État et le Président de la République de passer outre l’accord de Nouméa. « Les intentions de l’État Macron sont à contre-courant de ce projet, écrit l’UC, à savoir un colonialisme d’un autre temps par l’immigration et l’assimilation. Ce comportement jusqu’au-boutiste irresponsable met en danger les équilibres qui ont été trouvées dans ce pays, et saborde un avenir apaisé pour ce pays ».
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