Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, a annoncé samedi, puis confirmé hier, sa volonté qu’un « nouveau pacte pour le nickel calédonien » soit conclu pour « le début de l’année 2024 ». Pour y parvenir, « il faut qu’on se retrousse tous les manches », a-t-il prévenu, car « le statu quo n’est pas possible ».
Des creeks à passer, des ponts à franchir, des montagnes à escalader, des nuages et des averses à traverser, quelques kilomètres de piste rouge et caillouteuse à négocier, et des virages à n’en plus finir, assez pour en avoir le tournis: la route menant à l’usine du Sud (plus de 1 300 salariés et au moins autant de sous-traitants), en passant par Plum, avec à un moment des décorations de Noël dans un petit arbre perdu dans une ligne droite au milieu de nulle part, est promesse d’aventures. C’est tout aussi vrai si l’on fait le tour par Yaté, un peu moins si l’on coupe par les chutes de la Madeleine, où l’on croise un véhicule calciné dans une descente. Bruno Le Maire n’a pas eu à choisir entre ces trois options, survolant le problème : il a fait l’aller-retour Nouméa-Goro-Nouméa dans un hélicoptère de l’Armée, en compagnie du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin. L’appareil transportant les numéros 2 et 3 du gouvernement français s’est posé sur un terrain de football du site industriel (d’une superficie proche de celle de la ville de Nouméa) un peu avant 10 h. Il en est reparti un peu moins de trois heures plus tard.
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