La cour d’appel a rejeté la demande de libération de l’un des responsables présumés de l’incendie de l’agence d’Aircal, à Wé, dans la nuit du 4 au 5 octobre.
C’est la première fois qu’il est incarcéré, « et je ne le souhaite même pas à mon pire ennemi ». Quinze jours après s’être vu délivrer un mandat de dépôt par le tribunal correctionnel de Nouméa qui devait le juger avec trois autres complices dans le cadre d’une comparution immédiate – les prévenus ont demandé un délai pour préparer leur défense, ce qui est de droit –, l’un des incendiaires présumés de l’agence d’Air Calédonie à Wé (Lifou), a demandé à la Cour d’appel d’être libéré avant son procès prévu au 14 novembre prochain. Le président Philippe Dorcet est brièvement revenu sur cette journée du 4 octobre au cours de laquelle certains des mis en cause ont eu une altercation avec un couple de l’île, dont la femme est salariée de la compagnie aérienne. C’est par « vengeance contre les époux », souligne le magistrat, que ces quatre jeunes, âgés de 20 à 28 ans, ont récupéré des pneus avant de s’en servir comme combustible pour brûler l’agence dans la nuit dans un contexte tendu puisque des collectifs d’usagers des îles (Lifou, Maré et l’île des Pins) avaient bloqué les aérodromes pour contester les nouvelles règles tarifaires appliquées par Aircal. « Cela n’avait finalement rien à voir avec le conflit », a rassuré Philippe Dorcet.
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